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Comment à Mossoul les missiles de croisière occidentaux se retournent contre eux?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les F-16 de l’armée de l’air irakienne ciblent des cachettes de Daech dans la région montagneuse de Salaheddine au nord de l’Irak, le 27 mars 2021. ©South Front

En 2018, La DCA syrienne a réussi à parer l’attaque USA-Grande-Bretagne-France impliquant 12 missiles de croisière de type Scalp-EG qui visait l’aérodrome de Dumeir situé près de Damas.

La totalité des 12 missiles visant l’aérodrome de Dumeir situé à l’est de Damas ont été abattus par la DCA syrienne qui a fait usage des systèmes de missiles sol-air soviétiques des S-125, des S-200, des Buk et des Kvadrat faisant échec à un engin excessivement cher et prétendument furtif. L’échec ayant fait grand bruit, les spécialistes otaniens ont crié à l’autodestruction de l’engin avant de jurer réparer les failles pour tout usage ultérieur, entendons d’autres guerres à mener contre les peuples du Moyen-Orient. Or ce début mars 2021 nouvelle démonstration de force du Scalp-EG, ce n'est plus ultra dans l’arsenal aérien british. L’engin aurait été tiré depuis un Tornado ayant décollé d’un aéroport militaire grec à Mossoul où les otaniens prétendent combattre Daech. S’agit-il encore d’une autodestruction ou comme en Syrie il y a une DCA quelque part à l’avoir intercepté et détruit ? 

 

Rien ne semble mettre en cause l’avion porteur du missile, pas plus d’ailleurs que son pilote. Alors la cause serait plutôt à rechercher du côté de l’arme elle-même, note un expert cité par Opex360 qui ajoute : « Quoiqu’il en soit cet échec pose de nombreuses questions sur la fiabilité de cette coûteuse munition de précision. »

Eh bien la question est d’autant plus posée que l’engin dont le coût s’élève à des millions de dollars semble avoir raté totalement sa mission comparée à ces roquettes intelligentes dont dispose la Résistance Irakienne, roquettes de 177 mm dont la précision le dispute à la capacité de destruction et qui rien qu’en février ont prouvé à deux reprises être capables de percer les parties les mieux protégées de la base Harir à Erbil qui abritait les unités cyberattaques CIA/Mossad. Idem pour la base d’Ain al-Asad frappée 10 jours plus tard toujours par ces mêmes obus de mortier de précision largement moins coûteux que les Scalp-EG mais infiniment plus efficients. Que s’est-il passé au juste ?  

« Il semblerait que l’engin aurait été intercepté par des radars acclimatés au petit turboréacteur TRI-60-30 qui équipe le Scalp-EG. Ceux qui n’ont pas fonctionné en 2018 en Syrie auraient visiblement servi les procédés de rétro-ingénierie des Russes et des alliés de la Résistance de l’armée syrienne », note un expert. 

« Les leurres, les frappes aériennes et l’utilisation des tireurs d’élite », ce sont les trois phases de nouvelles tactiques de guerre des forces armées irakiennes pour combattre Daech, agents takfiristes US/OTAN, tactiques qui marchent à merveille à Al Anbar et à Mossoul et partout où l’Amérique fait infiltrer les terroristes. Mais à côté, il y a toutes ces autres tactiques qui neutralisent l’armée de l’air US/OTAN trop libre à disposer du ciel irakien contre les Irakiens et sous prétexte de lutte antiterroriste.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV